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Exemple parfait de l'architecture classique Vietnamienne, l'ancien comptoir d'Annam a conservé le charme des siècles passés emprunts d'une atmosphère nostalgique. Une escale de charme pour apprécier l'ambiance chargée d'histoire de cette ville-musée et flâner dans les ruelles aux cours secrètes où la fumée d'encens des nombreux petits temples nous plonge loin du monde moderne. Hoi An, le charme d'un port à la croisée des influences - Ethnic Voyage
La croisée des Inluences
Combinant confort, histoire et folklore, Hoi An, situé au Vietnam, est une ville lumière qui brille chaque mois de mille feux lors de sa «nuit légendaire». Situé en plein centre du Vietnam, sur un estuaire de l’océan Pacifique, le petit port d’Hoi An semble tout droit sorti d’une esquisse du XVe siècle, avec ses bateaux en bois et ses ruelles étroites, bordées de vieilles maisons aux origines lointaines et aux influences diverses. Celles-ci témoignent d’un passé glorieux où il pouvait se targuer d’être l’un des plus grands ports commerciaux d’Asie du Sud-est. Depuis 20 ans, Hoi An sort de sa léthargie, troquant cette fois les marchands contre les touristes. Loin d’en souffrir, la cité s’embellit d’année en année, au fil des rénovations qui transforment les vieilles bâtisses décrépies en établissements branchés. Une destination envoûtante où flâner en admirant les boutiques et se délecter des spécialités culinaires du coin...
A la croisée des vents
Hoi An a toujours été influencée par sa position stratégique, entre Occident et extrême Orient. C’est ce qui en a fait, déjà deux mille ans avant notre ère, un port embryonnaire servant aux échanges économiques et culturels avec d’autres peuples. Situé en plein centre du royaume musulman de Champa, le port se développa fortement du IIe au XVe siècle, accueillant des marins arabes et chinois.
Mais, c’est du XVe au XIXe siècle qu’il devint incontournable, grâce à sa position sur la route de la soie et de la céramique. Chinois, Portugais, Espagnols, Indiens, Indonésiens, Français, Britanniques, ... des marchands du monde entier venaient s’y approvisionner en soie, étoffes, papier, porcelaine, thé, poivre... et autres produits en tous genre. Selon des écrits d’époque, les bateaux étaient alors si nombreux “qu’ils formaient une forêt de mâts sur la rivière” et les produits si abondants que “les commerçants pouvaient trouver ce qu’ils voulaient”.
Les navires chinois et japonais, qui étaient bloqués au printemps par la mousson, élurent domicile à Hoi An en attendant les vents du sud qui les ramèneraient chez eux. Pendant ces quatre mois, ils louaient ou faisaient construire des maisons en bord de rivière. Peu à peu, certains décidèrent d’y nommer des émissaires permanents, ce qui constitua les prémisses de la colonisation, notamment des Chinois qui peuplèrent des quartiers entiers de Hoi An. La cité garde aujourd’hui les traces de toutes ces époques dans son architecture, qui mêle particularités vietnamiennes et influences orientales et occidentales... Près de 1500 vestiges architecturaux y ont été répertoriés par l’Unesco en 1999, ce qui a valu à la cité d’être classée au patrimoine mondial de l’Humanité.
Belles demeures et boutiques branchées
Pour saisir l’essence d’Hoi An, l’idéal est de se laisser aller à ses déambulations dans le centre historique, au rythme de la musique traditionnelle diffusée un peu partout. La particularité de la cité est qu’elle offre non pas quelques bâtiments, mais des ruelles entières totalement préservées. Elle offre donc une vue d’ensemble de ce que pouvait être un port commercial du XIXe siècle et donne au visiteur l’impression d’un voyage dans le temps. Les yeux se régaleront des larges enfilades de bâtisses beiges aux volets peints, desquelles des bougainvillées dégringolent en cascades roses et blanches. Ci et là, le promeneur apercevra un temple ou la «maison commune» d’une congrégation chinoise, puis se retrouvera soudain immergé dans un quartier colonial français, caractérisé par ses balcons à colonnades.
Mais Hoi An regorge surtout de vieilles maisons basses aux devantures de bois sombre, souvent surmontées d’enseignes chinoises qui rappellent leur origine. Certaines, reconverties en musée, laissent entrevoir dans la pénombre un intérieur conservé par la famille tel qu’il était à l’époque. Néanmoins la plupart accueillent des boutiques en tous genres. Les passants reluquent d’ailleurs parfois plus les vitrines que les bâtiments, attirés par les objets d’art, les lampions de soie ou les robes des nombreux tailleurs. Réputée pour sa confection textile, Hoi An offre l’occasion rêvée de s’offrir une nouvelle garde-robe sur mesure à un prix dérisoire. Mais mieux vaut prendre le temps de bien choisir sa boutique et de multiplier les essayages pour éviter les déceptions ! La journée se terminera par un crochet sur le célèbre pont japonais, emblème de la ville, avant de grimper dans l’un des nombreux bateaux accostés au port pour une croisière au coucher du soleil. De quoi s’ouvrir l’appétit pour un repas gastronomique sur les quais ou sur le pouce dans une des nombreuses gargotes de la péninsule.
Ville lumière, «nuit légendaire»
Le cœur d’Hoi An bat au rythme de la rivière Thu Bon, qui s’écoule tranquillement entre le centre historique et la péninsule d’An Hoi. Bordée de palmiers et d’établissements branchés, celle-ci offre une vue imprenable sur les magnifiques maisons anciennes des quais de la cité et les dizaines de bateaux colorés en tous genres qui mouillent entre les deux rives.
Le soir, Hoi An s’illumine de mille feux, parée des centaines de lanternes de soie qui pendent aux devantures des maisons, et des bougies allumées sur les tables des restaurants, donnant à la ville une atmosphère féérique.
Mais c’est chaque mois le jour de la pleine lune, qu’Hoi An revêt son plus bel habit de lumière. Le temps de «la nuit légendaire», la ville plonge encore plus dans la magie de son passé. Interdisant toute circulation motorisée et les éclairages électriques, la vieille ville s’illumine alors uniquement de ses lanternes de soie et des bougies en forme de fleurs sont déposées sur la rivière. Les habitants revêtent leurs costumes traditionnels, émerveillant les passants de leurs spectacles, pièces de théâtre et autre jeux traditionnels. Pour l’occasion, la ville s’emplit de vendeurs de rue qui proposent des spécialités locales: le «wonton» et les «roses blanches», deux types de raviolis fourrés ou le fameux «cao lau», un plat de nouilles de riz garnies de tranches de porc rôties, croutons et herbes fraiches. Une autre raison de s’y attarder...
Les Charmes d' Hoi An
Avec le Vietnam, nous n'etions pas vraiment partis du bon pied. Je pensais meme a aller voir un conseiller conjugual et puis il y a eu Hoi An et tout a change ! La ville m'a reconcilie avec le pays. Ca fait 5 jours que je suis la et j'ai vraiment du mal en partir.
Le vieux quartier au bord de la riviere Thu bon - toute ressemblance avec un ministre de la Culture francais aimant l'helicoptere ayant existe serait fortuite - avec ses maisons traditionnelles aux facades jaunes et boiseries scultpees noires, ses quelques rues pietonnes, le coquet petit pont japonais, les pagodes souvent charmantes et les habitants a velo, les marchandes avec leurs paniers portes sur les epaules par un bras de bois, c'est vraiment un bout de Vietnam authentique. Un havre de simplicite ou le temps ne semble pas avoir fait son oeuvre destructrice pretextant qu'il faut vivre avec son temps. 
Et le soir, les lampions de soie colores eclairent avec charme les ponts et les rues alentours en refletant leurs lueurs dans l'eau gentiment troublee par une brise legere. Les echoppes revetent egalement leurs habits de lumieres si bien qu'il est tres agreable et tres tentant de faire son shopping a la nuit tombee.
Ajoutez un marche typique, une population accueillante, des restaurants tous excellents servant notamment des specialites hoianaises comme le Cao lau ou les white rose et surtout le poisson grilles dans des feuilles de bananiers sauce citron et gingembre, des artisans, sculpteurs, peintres, un photographe tres talentueux dont certeines images me rappellent Salgado et dont je vous donnerai le site wrb des qu'il sera ouvert, une plage a seulement 5 km avec une eau a la temperature parfaite pour vous rafraichir sans vous enrhumer mais un peu capricieuse et vous obtenez un endroit dont vous ne voulez plus partir. Pour l'instant, je n'ai pas trouve mieux !
C'est sur le soir, les filles vous accostent dans la rue et vous invitent a les suivre dans un raccolage peu insistant. Mais ne soyez pas choques, ce n'est pas de la prostitution, c'est de la restauration. Et en plus a chaque fois, c'est delicieux. Sinon lorsque vous vous promenez a Hoi An, il est important de ne pas etre trop suceptible car on vous propose souvent de vous tailler un costume. Je n'ai jamais vu autant de magasins de tailleurs et cordonniers au metre carre. Robes, costules, chemises, pentalons, sandales, escarpins.... ils vous font tous ce que vous voulez en moins de 24 heures et sur mesure. Personnellement, je me suis fait faire 3 chemises dont je suis tres content. Il y a meme une echoppe qui indique fierement que, comme la verite dans X-Files, toute la famille est tailleur.
Quelques iles aux alentours, un village de potiers un peu avant l'entree de la ville, une campagne un peu plus loin qui vous montre le vert soyeux de ses rizieres, c'est vraiment tous les charmes du Vietnam concentres en quelques kilometres. Alors, je vous le dis: 'Viendez, viendez tous !". Enfin, quand, je n'y suis pas bien sur....
La Vielle ville
Il y a des jours comme ça plus difficiles que d'autres. Peut être que la nuit passée dans un bus qui vient de nous mener de Nha Trang à Hoi An y est pour quelque chose. Peut être qu'encore endormis et vaseux des quelques maigres heures de mauvais sommeil, recroquevillés sur des sièges vous laissant une délicieuse barre dans les reins, les arrêts forcés dans les hôtels "recommandés" par le chauffeur nous fatiguent déjà un peu les nerfs. Comme cette propriétaire qui nous exaspère gentiment en faisant exprès (?) de ne pas comprendre que nous voulons la chambre la moins chère de son établissement, et que nous faire visiter au troisième étage une chambre avec vue au tarif deux fois plus élevé que le prix de base annoncé quelques minutes avant, nous fait perdre à la fois notre temps et amenuise la réserve de patience déjà bien entamée... Peut être enfin que le petit déjeuner pris dans la rue où clairement, à la demande du prix à payer, la cuisinière "réfléchit" et se demande quel prix incongru elle va pouvoir demander à ces deux nouveaux débarqués finit d'installer le sentiment que nous venons d'atterrir dans le "tourist land" du Viêt-nam.
Prévenus nous étions ! Mais la force ne doit pas être en nous ce matin car le début de notre visite de la ville de Hoi An est un peu chaotique. Une petite marche pour mettre le corps et le cerveau en fonctionnement afin de rejoindre le centre historique et très vite nous comprenons l'attrait international pour cette cité qui se pose comme un passage incontournable d'un séjour au Viêt-nam. En une phrase simple : l'architecture du coeur de Hoi An demeure quasi inchangée depuis plusieurs siècles.
Pour une fois le progrès associé aux matériaux modernes comme le béton et la tôle n'a pas touché ce lieu, et ce pour une raison très simple. Le déclin commercial après une prospérité multi centenaire. Direction le XV ème siècle, quand Hoi An était le centre le plus important de cette région d'Asie du Sud Est tant sur le plan commercial que culturel. De nombreux négociants venus d'Asie et d'Europe passaient par la cité et la période du XVI ème au XVIII ème siècle fut celle de l'apogée de Hoi An. Même au XIX ème alors que la dynastie des Nguyên avait décidé la fermeture commerciale du pays, la cité conserva son statut de port principal du pays. Cependant à la fin de ce même siècle, l'essor d'autres ports du Viêt-nam vit son déclin. La conséquence de ce désintéressement économique fut que la ville préserva remarquablement son apparence ancienne ! La plupart des édifices sont en bois et bien sûr furent rénovés au cours des siècles mais la dernière "vague" de travaux eu lieu à la fin du XIX ème et au XX ème siècle aucune pression économique n'est venue imposer le remplacement des bâtiments et donc l'emploi des matériaux modernes !
Quelle chance pour nous aujourd'hui de pouvoir visiter un musée à ciel ouvert où les influences des diverses communautés qui vivaient là ont enrichi considérablement l'architecture des lieux ! Hors vietnamiennes, elles sont principalement chinoises, mais également japonaises. La vieille ville située sur les bords du fleuve Thu Bon couvre une zone assez limitée de 0,3 km² (1000 mètres d'ouest en est, 300 du nord au sud) constituée de 4 rues parallèles au fleuve et d'un réseau de ruelles perpendiculaires. Comme le tracé traditionnel des rues a été préservé de façon remarquable, l’authenticité globale de cette ville historique est encore renforcée. Un inventaire précis fut fait entre 1993 et 1995 et nous pouvons apprécier aujourd'hui dix-huit maisons communautaires, quatorze pagodes et sanctuaires, cinq salles de réunion, dix-neuf maisons de culte et quinze grandes sépultures, et bien que nombre d'entre eux furent rénovés au XIX ème siècle, une bonne proportion présentent encore les caractéristiques architecturales du XVII et XVIII ème siècles. Le reste des habitations présente une architecture classique de bois avec toit en tuile. On remarquera aussi un superbe pont de bois de style japonais sur lequel fut construit une pagode et bien qu'il fut reconstruit plusieurs fois, son installation date du XVIII ème siècle.
Cette journée qui avait commencé dans la peine se transforme en une flânerie bien sympathique dans les ruelles de Hoi An. Carte, guide et bon d'entrée pour visiter les architectures remarquables en main, le jeu, finalement simple étant donné la faible superficie de la vieille ville, consiste à retrouver au détour des rues les édifices-clefs : Le temple Quàng Dông abritant de superbes statues de dragons chinois entièrement décorés de mosaïques ;
le pont Japonais et sa pagode "petit format" construite en son milieu ; la vielle maison Tân Ky fondée par un marchand vietnamien et habitée depuis sept générations par la même famille, que l'on peut par bonheur partiellement visiter pour apprécier le mariage des influences architecturales japonaises mais surtout chinoises ;
enfin l'atelier artisanal Hôi An où les sculpteurs sur bois, sur bambou et sur pierre rivalisent de finesse avec les céramistes et les petites mains attachées à la confection de lanternes en soie.
C'est enfin dans le cadre de cette échoppe que nous apprécierons un concert de musique traditionnelle vietnamienne ainsi qu'à une charmante scénette de danse traditionnelle...
Enfin en sortant un peu du "parcours recommandé" nous tomberons par hasard sur des scènes de la vie courante révélant finalement que le style de vie traditionnel (vêtements des gens de la rue par exemple), la religion (une cérémonie dans une ruelle avec quantité d'offrandes présentées à grand renfort d'encens), les us et coutumes et la cuisine (que nous aurons goûté au marché pour notre pause déjeuner) semble bien préservés, comme en attestent les nombreux festivals qui continuent d’avoir lieu chaque année à Hoi An.
Tout semble parfait non ? Architecture conservée et fascinante, us et coutumes traditionnels au détour des ruelles... oui et bien tout ce tableau ne reflète peut être pas les changements qui aujourd'hui s'opèrent dans Hoi An. Depuis sa classification en 1999 par l'Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial et donc depuis que le tourisme de masse fait escale par cette ville, les restaurants, les cafés, les échoppes de souvenirs, les mini-hôtels, les tailleurs ont envahis les ruelles et tendent à remplacer les manufactures d'art traditionnel dans les maisons de la vieille ville. Il est malheureux de constater qu'à la fin de la visite les images de maisons et de pagodes s'entrechoquent avec celles des boutiques de tailleurs et de souvenirs "bons marchés"...
Enfin bon marché... Dites-le vite car encore plus qu'ailleurs dans le pays, le touriste est vu comme un portefeuille géant. Dur d'accepter de payer sûrement trois ou quatre fois le prix local pour tout et n'importe quoi, et même si une assiette pour déjeuner dans le marché couvert ne nous coûtera que 40 centimes d'euro par personne, le sourire de
s attablés vietnamiens à l'annonce du prix (un local ne paiera sûrement pas plus de 10 centimes pour la même assiette) et la désinvolture de la cuisinière ne laisse aucun doute : nous sommes les dindons de la farce !
La faute est à imputer aux visiteurs de cette ville qui finalement garderont comme souvenir principal de Hoi An ce costume sur mesure ou le vêtement "vietnamien-chinois-design-special-touriste" qu'il en ramèneront. Nous payons le prix (au sens propre comme au figuré) d'un tourisme qui se trompe de centre d'intérêt. Si la préservation architecturale semble assurée grâce au travail de l'Unesco et à la loi de 1997 qui définit les réglementations de conservation (mises en oeuvre par le Centre de conservation et de gestion des monuments de Hoi An, qui est le bras exécutif du Comité populaire de la ville), il ne faudrait cependant pas que toute la vieille ville historique ne devienne un marché à ciel ouvert de produits "à touristes". L'intérêt de la vieille ville est bien réel, s'y promener est une expérience unique, jubilatoire pour l'amateur d'architecture et d'esthétisme issu d'un métissage culturel, mais le charme de Hoi An est sur le fil du rasoir.
L'Ile Cham
Et nous voici à Hoi An, site classé « patrimoine mondial de l’Unesco ». L’atmosphère de cette ville est très plaisante, petites maisons basses, bateaux sur la rivière, lampions aux couleurs vives qui illuminent la ville à la nuit tombée. Et pour retrouver l’eau turquoise approchée avant hier, nous partons pour une journée sur l’ile Cham. Au programme : snorkelling, grillade sur la plage, farniente dans un décor idyllique : eau transparente, sable fin et forêt luxuriante en toile de fond. Cet endroit est juste magnifique car il est encore à l’état naturel et préservé de l’afflux touristique : pas de boutiques, pas d’hôtels… C’est peut être ça le Paradis ?  
L'île Cham se situe juste en face de Danang. On y accède par bateau depuis Hoi An. Dans le guide, il dise que c'est plus facile de passer par une agence de voyage car on n'a besoin d'un permis. En fait on a pris le bateau local et ca nous a couté seulement 6$ au lieux de 20$. La traversée dure deux heures. La première heure sur la rivière et ensuite le bateau par au large pour rejoindre l'île qui se trouve a 12 km.
L'île ne comporte que 3000 habitants et seulement une petite partie est accessible au public.
La majeur partie de l'île étant un camp militaire. Il y a deux villages. Le premier, le plus important, comporte quelques hôtels et restaurants. Le deuxième, distant de 5 km, est minuscule. Seulement quelques familles de pêcheurs y habitent.
L'île est une réserve sous marine protégée. Il essayent de préserver le récifs coralliens présent tout autour de l'île. On y trouve une faune et une flaure très diverse, tel que des singes, des étoiles de mers bleues et plusieurs espèces de poissons tropicaux multicolores. Il y a également des hirondelles. Leur nids sont très prisés, ils sont revendus à prix d'or au chinois, qui les utilisent pour faire une soupe.Après avoir passé l'après midi dans le village de pêcheur, on comptait repartir pour dormir sur une plage entre les deux villages.
Mais la femme qui nous avait vendu a boire, tenait à nous inviter à manger. On n'a pas vraiment eu le choix. Au départ nous ne voulions pas car on savait qu'elle ne voudrait pas de notre argent, ils sont toujours très généreux. Le problème c'est qu'elle nous a préparer un super repas avec du poisson et des légumes juste pour nous deux et eux après ils ont juste mangés du riz blanc avec quelques légumes. On se sentait plutôt mal d'être reçu de cette manière. Ensuite elle ne voulait pas non plus nous laisser partir dormir sur la plage. Elle disait qu'on dormirait mal et qu'on allait se faire piquer par les moustiques. On a fini par céder. elle nous a installer une paillasse sur la plage avec des coussins, une couverture et une moustiquaire. C'était vraiment un super week end.
J’ai eu la chance de réaliser un voyage au Vietnam durant l’année 2011, et j’ai passé quelques jours à Hoi-An, petite ville au charme fou située au milieu du pays, sur la côte dans la province de Quang Nam.
Hoi-An à mes yeux, c’est surtout la capitale du sur-mesure au Vietnam. Dans le centre de la vieille ville, de nombreux magasins de sur-mesure jonchent les rues pietonnes, un vrai centre commercial du sur-mesure ! On peut y confectionner tellement de vêtements homme/femme, robes, costumes, chemises, pantalons, vestes, manteau, blazer …
En venant à Hoi-An, j’avais deux idées de confection en tête : me payer un costume sur-mesure de qualité, et une multitude de gilet sans manche, à mettre en toute occasion. Outre que ces vêtements seraient adaptés à ma physiologie, j’avais quelques idées bien arrêtées sur le style, le tissu et la coupe de ces vêtements.
Le premier problème qu’on peut rencontrer à Hoi An quand on se lance dans une séance de shopping, c’est qu’il y a tellement de magasins, comment savoir quels sont ceux qui produisent un travail de qualité, ceux qui ont les bons tissus, ceux qui ont les prix justes ?
J’ai donc passé environ une journée à arpenter le centre ville, j’ai dû visiter une bonne quinzaine de commerçants avant de définitivement porter mon choix sur un magasin du nom de Adong-Silk. Cette étape avait été nécessaire, le guide du routard n’est pas très loquace sur les artisans du sur mesure de Hoi-An.
Revenons à Adong-silk qui au premier plan présente des prix au dessus de ce que la majorité des autres commerçants de Hoi-An pratiquent : Compter 250$ pour un costume pure laine de leur cru « haut de gamme », 40$ une chemise homme en 100% coton double retors type twill par exemple.
Cependant en ayant passé plusieurs vingtaines d’heures dans la boutique, j’ai compris que ces prix plus élevés que partout ailleurs pouvaient être justifiés et pour cause :
- L’atelier de confection est en interne (la plupart des autres commerçant à Hoi An sous-traitent cette activité à des ateliers spécialisés) et cette enseigne ne rechigne pas à réaliser les retouches qui peuvent parfois représenter plus de 3 itérations par vêtement.
- Le choix des tissus est ultra complet, on y trouve de toutes les qualités, pour toutes les saisons, et pour presque tous les goûts.
- La rapidité de confection est stupéfiante ! Pour peu que vous soyez présent à la boutique avant 12h, qu’il n’y ait pas plus de 2 itérations
de retouche, vous pouvez repartir avec votre costume sous le bras en début de soirée !
A l'étage, encore des tissus ...
C’est vraiment là que cette enseigne fait la différence, là où d’autres ne présentent qu’un choix relativement limité de tissu. D’ailleurs, moi qui suis à des kilomètres de voir la différence entre les tissus de bonne qualité et les autres, cela m’a permis de comparer, de toucher, et de justement parfaire ma reconnaissance d’un tissu de qualité. (Je me suis beaucoup attardé sur la comparaison des tissus de costume homme).